Les rimes chelloises

20 décembre 2018 : sortie culturelle à la Bibliothèque François Mitterand 
pour écouter les écrivains de l'oulipo. Très bien! Notre tour de taille n'a pas pris un centimètre! 
Par contre on a gonflé notre cerveau avec les cigares, le caviardage, le tirage à la ligne, les inventaires 
et tous les jeux d'écriture surréalistes !! 

Youpi. Vive la poésie !

Si l’Ardeur n’était que couleur

C’est sûr, elle serait rouge-sang 

Et par un simple compliment

Vous ferait rougir de bonheur !

Si l’action naissait de l’Ardeur

Elle décuplerait son énergie,

Bouleverserait sa stratégie

Par une incroyable vigueur !

Si l’Ardeur était sentiment

Elle règnerait chez les amants

Comblant la possible carence…

Mais si désir n’était qu’Ardeur

Tout en faisant vibrer les cœurs,

L’Amour ne serait qu’apparence !..

Francîne Vasselin-Quiroga

jeudi 22 février 2018.

Le rêve est un mirage

Qui nous emporte au loin

Solitaire, sans témoin

Et sans aucun bagage !

Le rêve est une image

Par notre œil capturée

Qu’on ne peut oublier

Sans risque de dommages !

Le rêve est un message

Dans un simple langage

Qui parle à notre cœur !...

Le rêve est un hommage

Au ciel, au soleil, aux nuages

A ce qui fait l’ailleurs !

Francîne Quiroga

28 Juin 2018

Un attrape-rêves, un beau jour,

Vint s’ accrocher à un sapin !

Joli cadeau pour mon jardin !

De ma vie, il changea le cours !

Il suffit de peu de choses

Dans un esprit agité

Cherchant toujours la vérité

Pour stopper toute névrose !

Très simplement, sans faire un geste

Il remplaça mon GPS !

Et calma toute anxiété…

Sa danse dans le sapin

Me dota d’ un esprit mùtin :

Bel héritage amérindien !

Francine Quiroga

28 Juin 2018.

Où sont passé toutes ces étoiles

Celles qui filent dans les cieux

Celles qui brillent sur une toile

Noire comme la couleur de tes yeux

Et tous ces ponts de la rivière

Qui enjambent la Seine à paris

Je les ai vus encore hier

Les étoiles les ont-elles suivies

Partis avec les hirondelles

Tous enfuient comme les rémouleurs

Tous envolés à tire d’aile

Vous poursuivant mon joli cœur

Vous envolant comme cosmonaute

Ce lundi-là vous avez fuit

Ce jour-là ma douce Charlotte

Je pensais avec ironie

Comme tous les chanteurs des rues

Tous engloutis dans le passé

Vous avez mis mon cœur à nu

Sans même me donner un baiser

Simonne Poésie Mars 2018

La nature toujours, nous invite à l’errance.

Découverte nouvelle ou paysages aimés,

La beauté nous captive, le cœur est exalté !

Pourtant nous restons muets, toujours dans l’impuissance…

Cet instant d’émotion, comment le retenir ?

Le capturer enfin pour en jouir longtemps,

Et le donner à d’autres comme on offre un présent ?

L’esprit cherche ardemment comment y parvenir !

Pour l’Artiste c’est là que le combat commence !

Il cherche la géométrie secrète et dense.

Il s’enflamme des rythmes et des couleurs

Il travaille à son œuvre dans la force, l’impatience !

Il pense, il hésite, et puis il recommence !

C’est dans sa signature que s’apaise l’ardeur !

Francine Vasselin-Quiroga

Mardi 1 3 février 2018.

Le Printemps arrive à grand pas

Les Prunus nous l’ont annoncé

Tous les oiseaux vont le chanter

Le soleil va nous réchauffer

Les fleurs vont nous émerveillées

Crocus Jonquilles et Seringua

Voici l’été saison doré

Les paysans vont moissonner

Les vacanciers se promener

Le soleil va rayonner

Faire mûrir les fruits de l’été

Les arbres changent de couleur

Les feuilles tapissent la pelouse

Voile de la nuit va nous bercer

Eau d’Automne va bientôt bruiner

Le brouillard nous envelopper

Tout est givré et enneigé

Dans le bois tout ensommeillé

Gonflent leurs plumes les oiseaux

Dans le creux de l’arbre l’écureuil

S’abritr il craint les frimas

C’est l’hiver et il fait grand froid

Simonne Poésie Mars 2018

Il m’a dit ouvrez grand la bouche

Tout d’abord j’ai trouvé ça louche

Exposé ainsi mes molaires

A ce gars savait-il y faire ?

Un peu tremblante dans son fauteuil

Je le regarde d’un mauvais œil

Puis voilà que je vois l’aiguille

Je me trémousse comme une anguille

C’est sûr il me veut pas du bien

Est-il vraiment bon praticien ?

Ca y est-il vise la gencive

Et là pas moyen que j’mesquive

Bougez pas me dit-il soudain

Oh ! Là ce n’est plus mon copain

Il tire il pousse pour extraire

Cette petite prémolaire

C’est sur on ne m’y reprendra pas

D’ouvrir la bouche devant ce gars

Simonne Jullian

J’ai choisi l’oiseau bleu

C’est celui de mes rêves

Il s’envole comme un Dieu

Moi en bas sur la grève

S’élève haut dans le ciel

Porté par les nuages

Il rejoint l’arc-en –ciel

Abandonnant sa cage

Liberté, liberté

Au doux parfum de miel

Heureux tu peux chanter

Battements de tes ailes

Toujours plus haut voler

Oh ! Bel oiseau si frêle

Simonne Poésie Avril 2018